Quand cesseras-tu me tourmenter
Dès le petit matin?
Tu es une amie capricieuse,
Une mante tentaculaire,
Tu m'aimes trop, tu m'étouffes,
Omniprésente, tu me rappelles sans cesse
Qu'un jour mauvais tu t'es intallée dans ma vie
Et depuis j'ai mal.
J'en ai marre de cette sollicitude imbécile
Qui me laisse souvent épuisé
Comme je voudrais te quitter,
Te chasser de mon existence.
Je voudais t'oublier, t'ignorer,
T'écraser, te détruire.
Mais tu es là et je suis las.
Faisons une trêve:
Laisse-moi souffler, reprendre des forces.
Je veux te combattre loyalement,
Te montrer de quoi je suis capable.
Accorde-moi un jour, une semaine,
Reprends ta liberté.
Un matin, il se réveilla.
Il se sentit mieux, moins oppressé
La dame s'était endormie.
Il se prit à espérer des jours sereins,
Plus ensoleillés.
Il avait fait un petit pas dans sa tête,
Un petit pas vers le bonheur
Poème écrit par un fibromyalgique en 1998 Strassen (G.D)
Voilà un petit poème représentatif
Bonne lecture
Fabienne