La vie au quotidien des fibromyalgiques
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
La vie au quotidien des fibromyalgiques

Fibromyalgie, douleurs, fatigue chronique, et autres
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 

 salons de bronzage

Aller en bas 
AuteurMessage
voice

voice


Nombre de messages : 334
Age : 56
Localisation : Belgique (prov de Liège)
Date d'inscription : 19/09/2006

salons de bronzage Empty
MessageSujet: salons de bronzage   salons de bronzage EmptyMer 27 Sep à 11:58

j'ai trouver cet article où l'on raconte que des personnes atteinte de fibro souffres moins après une séance de salons de bronzage
ça marche vraiment ce truc ?

Citation :

Accros aux salons de bronzage

Mathieu Perreault

La Presse

Les salons de bronzage peuvent créer une dépendance physique, selon une nouvelle étude américaine.

La dermatologue Mandeep Kaur, de l'Université Wake Forest en Caroline du Nord, a découvert qu'un médicament utilisé pour soigner les dépendances diminue l'attrait des rayons UV des salons de bronzage.

«Nous voulions savoir pourquoi certaines personnes continuent à fréquenter assidûment les salons de bronzage malgré les risques de cancer de la peau, explique le Dr Kaur, en entrevue téléphonique. Certains le font même après avoir reçu un diagnostic de cancer. Nous avons fait la première étude qui montre la dépendance physiologique que créent les salons de bronzage.»




Les cobayes du Dr Kaur fréquentaient tout d'abord l'un des deux lits de bronzage de l'étude. L'un avait plus d'UV que l'autre, sans que cela soit indiqué. Ensuite, ils devaient essayer les deux lits, et dire lequel ils préféraient. Les cobayes qui avaient reçu le plus d'UV dans la première phase préféraient le même lit. Mais quand on leur donnait le médicament naltrexone, utilisé pour traiter les dépendances, ils n'avaient pas de préférence.

Le naltrexone bloque la sécrétion des endorphines, des molécules qui donnent un sentiment de bien-être. Les UV qui frappent la peau provoquent une réaction en chaîne menant à la sécrétion d'endorphines.

L'échantillon de l'étude, publiée dans le journal de l'académie américaine de dermatologie, était très limité : seulement 14 cobayes. Le Dr Kaur fait maintenant une étude avec deux fois plus de participants, et une autre qui vérifiera si les patients atteints de fibromyalgie ont moins douleurs quand ils fréquentent les salons de bronzage.

Une visite au salon Bronzage des îles, coin Pie-IX et Jean-Talon, permet de confirmer le lien très fort qui s'établit entre certaines clientes et les lits à UV. «J'ai des clientes qui me disent que si elles ne viennent pas, elles ne se sentent pas bien», explique Stéphanie Boileau, de Bronzage des îles. «Les régulières sont capables de reconnaître quand il est temps de changer la lampe UV. Elles aiment particulièrement les lits qui ont une lampe qui vient d'être changée. Moi je ne vois pas ce que ça change. Elles sont tellement bronzées.»

Les clientes les plus assidues, généralement dans la quarantaine, viennent tous les jours. «Les gars vont venir au maximum aux deux jours», précise Mme Boileau.

Doit-elle parfois suggérer à des clientes de sauter une journée de bronzage? «C'est sûr qu'avec certaines, on devrait, dit Mme Boileau. Elles ont la peau pleine de rides. Mais ça ne servirait à rien, elles iraient simplement ailleurs.»

Les commentaires de Mme Boileau montrent bien que pour les utilisatrices assidues des salons de bronzage, un teint hâlé n'est pas la seule motivation. La cascade d'endorphines qui se déclenchent sous les UV provoque une sensation de bien-être particulièrement appréciée.

À l'hôpital Douglas, le psychiatre Thomas Brown estime qu'il est parfaitement plausible que les salons de bronzage créent une dépendance. «S'il est possible d'être accro aux jeux de hasard, je ne vois pas pourquoi une dépendance aux UV serait impossible», commente-t-il, après avoir consulté l'étude du Dr Kaur.

La dépendance aux salons de bronzage est particulièrement inquiétante dans le cadre de l'engouement des adolescentes nord-américaines, selon le Dr Kaur. De plus en plus d'États interdisent les salons de bronzage aux moins de 14 ans et exigent une autorisation parentale pour les moins de 16. Une étude réalisée au Minnesota en 2000 a montré que 42% des adolescentes avaient déjà fréquenté un salon de bronzage.

À Bronzage des îles, Stéphanie Boileau estime que les plus jeunes clients ont 16 ou 17 ans. «C'est sûr que je ne permettrais pas à une fille de 10 ans de se faire bronzer», dit-elle. En général, les adolescentes viennent deux fois par semaine.

D'une manière générale, les autorités médicales craignent que les salons de bronzage n'effacent les gains réalisés dans le dossier du cancer de la peau, grâce aux campagnes en faveur des lotions solaires. En juillet, une première poursuite en recours collectifs contre un salon de bronzage a été déposée, au New Jersey, au nom de clients d'un salon de bronzage atteints de cancer de la peau. L'industrie répond qu'il est impossible que les salons de bronzage aient déjà eu un impact sur le taux de cancer de la peau, puisqu'il s'agit d'une mode récente et que le cancer met des décennies avant de se déclarer.

«Les gens se disent que c'est moins nocif de venir au salon de bronzage pour passer 15 minutes dans une machine que de prendre le soleil toute la journée», commente Mme Boileau de Bronzage des îles. «Je trouve ça logique. On a plus le contrôle.»

Cela fait une dizaine d'années que des chercheurs comme Mandeep Kaur se penchent sur la biologie et la psychologie du bronzage.

En novembre dernier, par exemple, une étude de l'Université du Tennessee a découvert une association entre la dépression saisonnière et la fréquentation assidue (plus de 40 fois par année) du salon de bronzage.

Les cobayes étaient des étudiantes d'université, et étaient divisées en trois groupes: un groupe qui souffrait de dépression saisonnière, un autre qui en avait quelques symptômes, et un troisième qui n'en souffrait pas.

Seulement 5% des étudiantes ne souffrant pas de dépression saisonnière étaient des utilisatrices assidues des lits de bronzage. Chez les étudiantes souffrant de dépression saisonnière, 30% étaient des utilisatrices assidues. La dépression saisonnière augmentait ainsi de six fois la probabilité de fréquenter plus de 40 fois par année le salon de bronzage.

Les mêmes mécanismes pourraient être à l'oeuvre dans une curieuse relation découverte par un psychiatre de l'Université Harvard, Charles Mirabile. Voilà une dizaine d'années, le Dr Mirabile s'est rendu compte que les droitiers étaient plus susceptibles d'être victimes de la dépression saisonnière, et que ce trouble s'accompagne souvent du mal des transports.

«À première vue, il n'y a aucun lien entre ces trois phénomènes», explique le Dr Mirabile, en entrevue téléphonique. «Mais je crois qu'il peut s'agir de déséquilibres dans entre les hémisphères gauche et droit du cerveau.»

Le Dr Kaur estime que les mystérieux mécanismes à l'oeuvre dans cette triple association ont probablement un rôle à jouer dans la dépendance aux salons de bronzage. «Il y a des liens biologiques et neurologiques évidents dans tout ça, dit-elle. Les glandes pituitaires, qui sont impliquées dans le relâchement des endorphines, ont un rôle à jouer dans de nombreux troubles psychiatriques. On peut imaginer que la susceptibilité à la lumière et aux ultraviolets implique des mécanismes voisins de ceux qui mènent aux maladies psychiatriques.»

source: Cyberpresse
Revenir en haut Aller en bas
http://fibromyalgie-sfc.net
 
salons de bronzage
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La vie au quotidien des fibromyalgiques :: Documentations sur la fibromyalgie. :: Documentation de la fibromyalgie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser